Aujourd’hui, j’avais envie de consacrer un article juste pour nos demoiselles de Kerfesse.

Je pourrais résumer l’article à « nos poulettes, je les adore ». Mais je vais essayer de faire un peu plus constructif.

Avoir des poules, qu’est ce que ça change ?

Et bien, ça change pas grand chose à notre vie mais un peu quand même.
Les poules, il faut les sortir le matin. On ouvre le poulailler pour qu’elles gambadent toute la journée dans l’enclos qui leur est réservé. C’est un peu le début du rituel de la journée. On arrive, on ouvre la porte et on a un tas de plume qui piaille et qui se rue dehors. Oui, je crois qu’elles aiment aller dehors. L’enclos doit faire 200 ou 300m² (un jour, il faudra qu’on mesure) avec des endroits à l’ombre et de quoi gratter toute la journée. Nous avons mis un fil électrique tout autour (comme pour les champs avec des vaches 😀 ) pour les protéger un peu des prédateurs.
Nous devenons gaga de ces poules. Souvent le soir, à peine arrivés à la maison, on fonce voir les poules. Pour ma part, j’ai toujours une crainte qu’il y ait une nouvelle attaque (nous avons perdu 2 poulets en 1 mois).
C’est rigolo de les voir accourir jusqu’à l’entrée de l’enclos lorsque nous arrivons.
Nous savons pertinemment que c’est parce qu’elles croient qu’on a à manger mais j’aime à croire que c’est parce qu’elles nous aiment. Laissons moi rêver !

Nous les rentrons assez tôt. Nous avons constaté que les agressions avaient eut lieu entre 19h30 et 22h, lorsque les environs sont plus calme. Du coup, à 19h, tout le monde au dodo. Souvent, elles rentrent sans soucis mais il arrive parfois que nous passons 20 minutes à leur courir après pour les faire rentrer.

Niveau alimentation, nous leur donnons du maïs concassé ainsi que du blé, que nous achetons soit à la coopérative, soit chez un agriculteur. Très honnêtement, c’est peu couteux.
Nous leur apportons également pas mal de nos restes (pelures de fruits, pépins, etc) et elles en raffolent.

Dans leu poulailler, nous leur avons fabriqué et installé un pondoir (avec mon papou) mais les grognasses ne l’utilisent pas. Elles pondent toujours au même endroit, dans un coin du poulailler sur la paille.
Paille que nous changeons toutes les 2 semaines. Enfin Thomas, parce que la dernière fois, j’ai fait une sacrée allergie en le faisant…

Et les œufs dans tout ça ?
Et bien, ça varie d’une semaine sur l’autre. Nous avons eu 14 oeufs la première semaine, puis 17 et 9 la semaine dernière. Donc pas simple de faire une estimation.

On cause, on cause mais si je vous présentais nos 5 poulettes (les pondeuses) et nos poulets.

Paolita est la plus claire des poules. Je la reconnais par sa couleur très oranger mais aussi par sa taille. Elle est plus grande que les autres rousses. Je crois que c’est un peu la chef des poulettes, elle piaille tout le temps et aussi la plus gourmande.

Gisèle a les plumes de la « queue » noires. Elle est pour moi, la plus douce et gentille. Elle se laisse facilement approcher et caresser.

Mauricette la vieille. A vrai dire, elle n’est pas plus vieille que les autres mais vu qu’elle a les plumes de la queue blanches, j’aime bien me dire que c’est une vieille. Elle est assez craintive mais se laisse petit à petit approcher.

Lisa est l’une des dernières arrivées à la maison. C’est une magnifique poule noire aux reflets bleutés. Ses pattes et son bec sont gris et elle est très grande (un peu comme Paolita). Je la trouve sublime. Elle est très craintive, mais elle est là depuis hier seulement.

Marie-Margareth est arrivée également hier. Elle est douce, très douce et peu craintive. En une journée, j’ai déjà pu l’approcher et la caresser. Elle est noire avec des plumes rousses sous la tête. Elle est plus petite que Lisa et ses pattes et bec sont jaune/orange.

J’aime ces poules comme j’aime ma Floppy. Leur donner un nom et les différencier était très important pour moi. A côté de cela, nous avons 3 poulets. Ce sont des poules à chair. Ils ont énormément grandit en 1 mois. Je m’interdis de leur donner un nom car ce sont des poulets pour notre consommation. Ce sont les premiers et nous testons voir si cela nous convient mieux. Nous serions ravis de pouvoir éviter d’acheter nos poulets en supermarché.

Bref, pour nous, les poules, c’est un vrai bonheur. Et en plus, Thomas m’a dit que si on arrivait à faire des poulets, on pourrait avoir des pintades ensuite !

A quand la biquette ???

Chéri, un petit mot ?

 

Les manger sera un vrai déchirement !

 

Thomas & Galou