C’est un fait, lorsque tu es enceinte, tu as le droit à toutes sortes de remarques et réflexions pourries. Le niveau topissime de gens qui se permettent des réflexions totalement inutiles voire odieuses.

On se dit qu’une fois accouchée, le calvaire se terminera. Et bien non, ce n’est ABSOLUMENT pas le cas. Je me demande si ce n’est pas pire. J’ai donc regroupé un joli florilège de réflexion que j’ai pu entendre. Il y a ce qu’on crie intérieurement, ce qu’on rêverait de balancer. Et puis, il y a finalement ce que la wonder mum que tu es, dit.

#1 : « Alors, le deuxième, c’est pour quand ? »

Et oui, tu as à peine sorti le mini qu’on ose te demander pour quand sera le prochain. Tu es encore fragilisée, le ventre ramollo, la tête dans les couches qu’on te balance ça. Et tu as beau avoir 15 km de cernes sous les yeux, c’est une question très fréquente.

Les gens, si vous aimez tellement les enfants, faites-les et laissez nous atterrir ! A ce jour, nous ne savons pas si nous aurons de deuxième. Peut être que oui, surement même. Mais je suis totalement incapable d’en avoir envie aujourd’hui. Je veux juste vivre chaque instant avec mon fils.

#2 : « Il a de bonnes joues »

Pour rappel, mon fils est un petit gabarit : à 4 mois, il fasait « seulement » 5 kg 3 pour 60 cm. Bon, certes, il a l’air de bien prendre du poids ce mois ci. Et alors ?! Notre société est tellement fixée sur les mensurations que nos bébés doivent tous être fluets !? Un bébé, ça n’a pas de cou. Ajoutons le fait qu’ils ne tiennent pas leur tête au départ, ils partent avec une mine joufflue alors qu’ils ne le sont pas forcément.

Je n’aime vraiment pas ce genre de réflexions sur son poids. Il aura bien assez le temps d’être complexé (ou non, ce que j’espère) plus tard.

#3: « Alors, c’était bien tes 7 mois de vacances !? »

Et oui, j’ai du être arrêtée pendant longtemps. A la fin de mon 4ème mois, j’avais deux sciatiques, je dormais tout le temps, j’avais encore des nausées, donc oui, j’ai été arrêtée. Avec le congé maternité, j’ai donc du rester chez moi pendant plus de 7 mois.

Et ceux qui pensent que devoir rester enfermée chez soi toute la journée est l’équivalent de vacances, je vous arrête tout de suite. Car en arrêt maladie, nous avons des horaires de sortie, que ce soit la semaine, le WE, les jours fériés. Je n’ai donc pas pu partir quelques jours comme certains le pensent très certainement. De plus, habitant en pleine cambrousse, toute sortie possible me prenait un temps fou.

Et une fois notre petit bonhomme avec nous, on a été loiiiiin d’un rythme de vacances.

Je vous assure, être enceinte et avoir un enfant, ce n’est PAS des vacances.

#4: « Il faut le laisser pleurer, ce sont des caprices ! »

Je ne critique aucunement les gens qui laissent pleurer leur bébé. Chacun fait ce qu’il veut. Mais NON, on ne laissera pas pleurer notre bébé. Les raisons sont multiples mais la principale est que je n’aime pas voir mon bébé pleurer, hurler, s’étouffer à force de crier.

Bien sûr, on le laisse chouiner, ralouiller mais pas pleurer. Nous estimons que ce n’est pas bon pour son développement et que s’il pleure, c’est qu’il a besoin de nous/réconfort/faim. Et non, il n’en sera pas plus capricieux pour autant.

#5: « Tu ne devrais pas le porter autant/tu ne devrais pas le faire dormir sur toi, il va prendre de mauvaises habitudes ! »

J’aime porter mon bébé, que ce soit dans les bras ou dans l’écharpe. Je l’ai mis dans l’écharpe 3 jours après sa naissance. Et honnêtement, je déteste cette réflexion. Mon bébé a eut (et a encore régulièrement) besoin d’être contre nous.

Ma petite expérience de quelques mois démontre bien que NON, il ne prend pas de mauvaises habitudes.

J’ai porté Eliott en écharpe pendant des jours et des jours (non des mois en fait) à cause des reflux. C’était le meilleur endroit pour lui. Oui, je l’affirme car je le pense mais j’ai également eu le soutient de ma pédiatre, des puéricultrices de la PMI, de mon ostéo… Aujourd’hui, Eliott ne réclame pas plus les bras que cela. Il aime être dans nos bras mais pas trop quand même. Lui ce qu’il aime c’est voir le monde. Donc ok pour les bras mais en position assise, me tournant le dos pour voir ce qu’il se passe.

Concernant le dodo, nous ne pouvions pas faire dormir Eliott dans son lit la journée. Il dormait dans son tapis d’éveil, parfois dans son transat (han bouuuh), dans mes bras, dans l’écharpe mais pas dans son lit. La nuit, aucun soucis, il accueille son lit sans soucis. Au fil de l’eau, les reflux disparaissant, nous avons réintroduit le lit en journée et il y est retourné de bonne grâce. Récemment, nous avons changé son matelas et il ne dort quasiment plus que dans son lit (sauf rares exceptions). Han les mauvaises habitudes !

J’ai bien envie de dire, taisez-vous les mauvaises langues.

Globalement, quand on me sort ce genre de réflexion, je pense à ça intérieurement

Et toi, tu as des réflexions pourries ? T’inquiètes, j’en ai d’autres en stock !