Depuis 2 ans, je m’aventure dans la grande épopée du potager. Je fais mes semis, je les repique, je les plante, je les chouchoute… J’ai pour habitude d’acheter mes graines sur internet, chez un petit producteur belge. Les graines sont bio, ce qui me convient parfaitement. Mais entre nous, cela coute un peu cher.

Cette année, j’ai donc décidé de tenter de récupérer les graines de tomates des différentes variétés anciennes que j’aime cultiver. Ma super copine m’a rapporté des tomates green velvet. N’ayant pas de graines de cette variété, j’ai donc récupéré les graines. L’occasion d’un petit tutoriel.

Pour avoir une chance d’avoir de bonnes graines, il faut des tomates non traitées. Je doute que les tomates de supermarché conviennent pour ce genre d’expérience.

1- Ouvrez la tomate en deux en veillant à ne pas trop la charcuter. Ici, je l’ai ouverte sur le dessus car la tomate m’a servie à faire des tomates farcies.

2- A l’aide d’une petite cuillère, videz délicatement la tomate. Récupérez un maximum de graines en enlevant bien la chair.

3- Versez les graines dans un petit récipient et ajouter de l’eau froide.

4- Déposez un sopalin sur le récipient et oubliez-le pendant quelques jours. Il faut attendre jusqu’à ce qu’une pellicule blanche se forme sur le dessus.

5- Au terme de ce temps, retirez la pellicule blanche et jetez-la. Videz le contenu dans une passoire fine et rincez abondamment à l’eau froide. Retirez l’éventuel pellicule gélatineuse avec les doigts. Déposez les graines sur une compresse de gaze ou un sopalin. Laissez sécher un ou deux jours.

6- Au terme de ce temps, récupérez délicatement les graines et rangez-les bien au sec. Ces petites graines vont attendre bien tranquillement jusqu’à l’an prochain. Miam miam

Et voilà, de quoi faire un petit stock de graines pour l’an prochain.

Prochaine étape : des tomates cerises jaunes (des golden cherry je pense).